Il faut lire l’appel que viennent de lancer seize théologiens palestiniens dont l’ancien patriarche latin de Jérusalem, Mgr Sabbah. Il nous questionne sur notre complicité silencieuse avec la situation d’injustice faite au peuple palestinien.
« En l’absence de tout espoir, nous faisons entendre aujourd’hui notre cri d’espérance. » Cette phrase, qui conclue le texte de l’appel, en révèle aussi l’articulation. Oui, les signataires se disent les témoins solidaires des impasses dramatiques dans lesquels se trouve aujourd’hui engagé le conflit israélo-palestinien. Impasse dans la mesure même où l’opinion internationale semble se résigner à voir Israël ne tenir aucun compte des résolutions qui l’obligent.
Avec pour conséquence le maintien d’une situation d’injustice vis à vis du peuple palestinien, dépouillé de sa terre, humilié, meurtri, poussé à l’exil. « Cette occupation israélienne des Territoires palestiniens est un péché contre Dieu et contre la personne humaine » peut-on lire dans le texte.
Si les seize théologiens peuvent, malgré tout, parler d’espérance c’est au nom de leur foi en Dieu qui « nous a créés, non pour que nous nous disputions et nous affrontions, mais afin que nous nous connaissions et nous aimions les uns les autres, et pour édifier ensemble cette terre, par notre amour et notre respect mutuel. » Le devoir de résistance du peuple palestinien doit donc être vécu dans l’amour mais un amour qui porte en lui une exigence de justice et de paix.
Inutile de vouloir ici analyser le texte ou en proposer, à l’inverse, une synthèse. Ce n’est pas là l’objet d’un blog. Mais comment ne pas ressentir à la lecture de ce long appel, nuancé, circonstancié, mesuré, une immense souffrance ? Une souffrance qui vient d’abord du sort fait au peuple palestinien mais peut-être surtout de l’indifférence qui semble dominer dans l’opinion internationale, au niveau de ses institutions et jusque dans nos Eglises ?
Car, dans un tel conflit qui s’éternise depuis plus d’un demi siècle, vient toujours un moment où par lassitude, on préfère ne pas voir, ne pas entendre, considérant que si le problème n’est pas réglé c’est d’évidence qu’il y a, de part et d’autre, beaucoup de mauvaise foi. Et des torts forcément partagés qui nous affranchiraient, nous mêmes, de toute responsabilité. Or c’est là que réside l’injustice la plus criante : poser en principe une coresponsabilité du drame, là où un examen honnête et attentif permet de conclure à l’écrasante responsabilité de l’Etat d’Israël.
Parce que la Shoah fut une horreur telle que la terre n’en portât jamais, devrons-nous, éternellement, fermer les yeux et faire silence sur l’injustice dont les Israéliens se rendent coupables ? Comme si c’était au peuple Palestinien de payer le prix de l’horreur passée ? Si les Juifs considèrent que cette terre leur a été donnée par Dieu… – au point de nier les exigences du droit international – qu’ils se souviennent au moins que ce fut pour qu’elle soit, aux yeux du monde, une terre de justice et de paix. Où sont aujourd’hui, sur cette terre où ils rêgnent en maître, ET la justice, ET la paix ?
Pourtant, qui ne voit le formidable développement possible de ce Proche Orient, si les peuples qui l’habitent avaient la sagesse d’accepter d’y vivre en semble ?
Je ne sais ce qu’il faut faire, mais d’évidence nous ne pouvons pas rester sourds à un tel appel. En prendre acte aujourd’hui pour mieux l’oublier demain.
Dans tous les couples il y a des tensions ! Ces tensions sont dues aux actes manqués. Le savoir être et le savoir vivre cela s’apprend depuis la naissance.
Si les parents ont de gros problèmes, les enfants les entendent se plaindre. Ils sentent leurs stress et ils le partagent aussi. C’est horrible. Les parents doivent coûte que coûte protéger leurs enfants de leurs problèmes d’adultes.
En ce qui concerne les peuples Palestiniens et Israéliens, c’est l‘horreur dans l’enlisement d’un divorce mal négocié. Comment faire maintenant pour que les nouvelles générations des deux patries puissent un jour obtenir le droit de visite, pour pouvoir connaitre et reconnaitre l’un et l’autre comme un parent et non comme un ennemi ?
Un petit être innocent nait, un grand être sage sans va… C’est la vie !
Si chaque enfant à naitre à la garantie que ses droits ne seront pas piétinés, et qu’il pourra s’acquitter de ses devoirs, à son tour dans son temps. Si cela fait « boule de neige », nos sociétés seront sauvées.
Donc ce qui est en jeu, là-bas ou partout dans le monde, se sont les enfants à naitre et à éduquer pour qu’ils deviennent des adultes qui connaîtront leur histoire et auront su faire leur deuil pour pouvoir ensuite cultiver avec leurs ennemis historiques une véritable paix.
Il faut avoir le courage dans le respect qu’impose l’amour réciproque, de reconnaitre un jour les blessures et les souffrances de l’autre. Puis de s’amender afin de pouvoir pardonner pour renaitre et revivre l’un avec l’autre.
La justice et la paix, n’ont pas de prix.
Que le respect et enfin la confiance retrouvée, nous aident à construire un monde renouvelé du plus petit au plus grand avec la grâce d’un seul et unique Dieu qui nous est commun à tous.
« Il est plus facile que l’on croit de se haïr; la grâce est de s’oublier. Mais si tout orgueil était mort en nous, la grâce des grâces serait de s’aimer humblement soi-même comme n’importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ »
Derniers mots du curé dans le Journal d’un curé de campagne de Bernanos 😉
(Comment par fr PLM — 13 décembre 2009 @ 8:49 http://edmondprochain.wordpress.com/2009/12/12/nimporte-lequel-des-membres-souffrants/)
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