Pour vous présenter mes voeux, à vous tous, lecteurs de ce blog, je ne résiste pas à l’envie de vous offrir cette « histoire d’un pot de mayonnaise », dérobée sur internet à votre intention et quelque peu modifiée par mes soins. Très heureuse année 2010!
« Il était une fois un professeur de philosophie qui, devant sa classe, prit un grand pot de mayonnaise vide et, sans dire un mot, commença à le remplir avec des balles de golf. Il demanda à ses élèves si le pot était bien plein. Les étudiants furent d’accord pour considérer que oui.
Puis le professeur prit une boîte contenant des billes et les versa dans le pot de mayonnaise. Les billes comblèrent les espaces laissés vides entre les balles de golf. Le professeur demanda aux étudiants si le pot était plein. Ils dirent à nouveau oui.
Le professeur prit alors un sachet rempli de sable et le versa dans le pot de mayonnaise. Le sable remplit tous les espaces vides et le professeur demanda à nouveau si le pot était bien plein. Les étudaints répondirent unanimement oui.
Aussitôt après, le professeur ajouta deux tasses de café dans le pot de mayonnaise et le café combla les ultimes espaces demeurant entre les grains de sable. Les étudiants éclatèrent de rire.
Lorsqu’il eût fini, le professeur leur dit : « Je veux vous faire réaliser que le pot de mayonnaise représente la vie. Les balles de golf sont les choses importantes, comme la famille, les enfants, Dieu, l’attention aux autres, la santé… tout ce qui compte réellement pour vous. Au point que nos vies seraient déjà pleines avec cela seulement. Les billes représentent d’autres réalités qui comptent aussi comme le travail, les loisirs, la maison, la voiture… Le sable, lui, symbolise les mille petites choses de l’existence.
Si l’on avait versé le sable en premier, il n’y aurait eu de place pour rien d’autre : ni les billes, ni les balles de golf. C’est la même chose dans la vie. Si l’on dépense toute notre énergie et tout notre temps pour des choses insignifiantes, nous n’aurons jamais de place pour les choses vraiment importantes. Soyez attentif à ce qui est crucial pour votre bonheur : jouer avec ses enfants, dîner avec son conjoint, dialoguer avec son Dieu, venir en aide au plus pauvre… Il restera toujours assez de temps pour les bricolage, le ménage, le jardin… Donc occupez-vous des balles de golf en premier, des choses qui importent vraiment. Etablissez des priorités. Le reste n’est que sable. »
Un des étudiants leva alors la main et demanda ce que représentait le café. Le professeur sourit et dit : « C’est bien que tu me poses la question. C’était juste pour vous démontrer que même à supposer que vos vies soient parfaitement remplies, il y aura toujours de la place pour une tasse de café partagée avec un ami. »
Puisse 2010, quelle que soit la charge de nos journées, nous laisser un peu de temps pour une tasse de café entre amis. Bonne année à tous !
Merci pour « les cafés » (blog) partagé.
😉 « Non pas un repliement frileux sur le passé, non pas une nostalgie puérile mais la claire conscience que nous sommes les héritiers d’une vieille sagesse qui s’est constituée au cours des millénaires et dont témoignent encore certains arts de vivre, certains produits de notre sol, certains paysages ou monuments. C’est tout le travail de l’intelligence humaine d’accueillir cette sagesse et d’y puiser les sèves d’un avenir que l’homme se doit de bâtir. …/… La musique a une place nécessaire, incomparable dans la vie de l’Eglise. Un peuple qui chante est un peuple qui espère, qui avance vers sa terre de liberté, un peuple sauvé. »
Source: Extrait du livre « Sylvanès, histoire d’une passion » d’André Gouzes et René Pujol, pages 25 et 148, Editions Desclée de Brouwer.
🙂 Bonne et heureuse année 2010 en faisant « chanter la vie ».
Merci de citer ce livre écrit avec André Gouzes… voici très exactement 20 ans ! En remerciement je vous offre une info… confidentielle. Il se pourrait que nous écrivions la suite dans les prochaines semaines. Le livre se termine, en effet, sur l’évocation d’un rêve : construire une petite chapelle de rondins, sur la montagne, pour accueillir l’homme qui passe. Or la petite chapelle – en fait une église russe – existe depuis bientôt dix ans et tant de choses ont changé, mûri, qu’il fallait raconter la suite de la « passion Sylvanès ». Si tout se passe bien ce devraît être pour bientôt… en librairie.
superbe!!!
même si c’était déjà connu de moi
c’est tellement vrai !
bonne année 2010 à vous
au Pélerin et à tous ceux qui le font,
à notre Eglise , à tous les baptisés
mais aussi à tous ceux qui vivent au quotidien l’Evangile sans même le savoir et à ceux qui n’y arrivent pas ,
bref au monde entier
claudine
@ Monsieur René Poujol
C’est beau d’avoir des rêves et des passions. Un ange passe… L’homme ne le voie pas, mais il a un petit pincement au cœur et une lueur dans ses yeux.
🙂 Bonne édition de la suite de la « passion Sylvanès ».
Merci cher René pour ce papier et quelle finesse de plume !
C’est bon de démarrer l’année avec ces belles lignes ! Merci !