Je suis venu vous dire que je m’en vais…

Je suis venu vous dire que je m’en vais…

Ce 399e billet de mon blog est également le dernier. 

J’ai ouvert ce blog en septembre 2009, au moment où je quittais mes fonctions de directeur de la rédaction de Pèlerin. Mon désir était alors, à travers un travail d’écriture journalistique, de tenter une forme de dialogue ouvert entre l’Eglise catholique qui est ma famille spirituelle et la société dont je partage la destinée. Je l’ai fait avec conviction et passion, non sans difficultés. A l’automne 2019 j’ai dressé un bilan de ces dix ans dans un livre, qui était aussi un récit de vie, dont le titre reprenait volontairement la signature de ce blog : Catholique en liberté (Cath’lib). Cinq ans plus tard, je sors épuisé de trop de combats sans issue. J’assiste, consterné et impuissant, à la victoire de l’invective et de la radicalisation sur le débat raisonné. Le dialogue, devenu de sourds, est désormais sans objet. J’en tire personnellement les conséquences en mettant un terme à cette expérience d’écriture. L’arrêt de ce blog signe un échec personnel que j’assume pleinement. Sans accusation contre quiconque. L’Ecclésiaste nous dit qu’il y a un temps pour tout : « un temps pour se taire et un temps pour parler ». Pour moi ce sera plutôt un temps pour parler puis un temps pour se taire. Quinze ans, ce n’est déjà pas si mal ! Merci à celles et ceux qui m’ont accompagné avec confiance et amitié dans cette aventure et l’ont nourrie de leurs commentaires. 

Je vous redis ma gratitude. 

(PS. Je reste sur Facebook. Je saurai bien, à l’occasion, trouver le moyen de m‘exprimer à nouveau si j’en ai l’envie.) 

88 comments

  • Merci René
    De la contribution, tu es passé à la résistance… Je comprends ta fatigue.
    Pour moi aussi la contribution se fait par d’autres voies. Mais l’état de ma famille spirituelle
    dans laquelle sont mes sources fondamentales, me décourage.
    Bonne route ou chemin de traverse !
    André Rousseau

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  • Votre décision je crois la comprendre. La conviction, la passion, la recherche du dialogue véritable, ça use quand « la mode » est ailleurs…
    Mais l’invective, la radicalisation ne sont pas des victoires. Des errances sans doute.
    Votre blog n’est pas un échec personnel, au contraire. Il est une réussite de l’audace qui n’est pas toujours victorieuse… provisoirement…
    Ce que vous devez assumer pleinement fut et restera la liberté de votre parole contre vents et marées.
    J’aimais vous lire. Même si j’avais des désaccords que j’ai exprimés. L’essentiel qui demeure c’est la qualité de votre personne, le respect des autres, ainsi qu’une profondeur d’être qui transparaît toujours dans vos écrits et aussi entre les lignes…
    Ce sont vos lecteurs qui peuvent vous dire leur reconnaissance et leur gratitude. La mienne quoi qu’il en soit.

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  • Cher René
    Il n’y a pas d’échec personnel quand un journaliste décide officiellement de poser sa plume même si on se doute bien qu’il ne pourra définitivement renoncer à s’exprimer !
    Tu pourrais considérer avoir échoué si ton objectif initial eut été de peser réellement sur le cours des choses et l’esprit du monde ! Aussi passionné sois-tu, tu sais bien qu’il ne pouvait en être ainsi…
    Merci pour tes analyses avec lesquelles je n’étais pas toujours d’accord mais qui nourrissaient ma réflexion et me permettaient d’ajuster mon regard sur une actualité qui reste passionnante même si elle ne porte pas souvent à l’optimisme…
    Amitiés fidèles

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  • Dommage !
    Autant je comprends la lassitude qui peut être celle de René autant je ne peut que regretter la fermeture d’un trop rare lieu de dialogue entre tous ceux qui se sentent de près ou de loin concernés par la vie de l’église .
    Ce blog était un des rares ( avec celui de F Verceletto ) lui aussi fermé ou l’on pouvait dialoguer , argumenter , confronter des points de vue et donc s’ouvrir l’esprit et approfondir sa propre réflexion en se nourrissant de celle de ceux qui ne pensent pas comme nous .C’est toujours salutaire .

    Ce blog fut aussi celui d’une joute au long cours avec Michel de Guibert ( entamée sur le blog lui aussi fermé de « La Vie « ) qui fut pour moi assurément et je l’espère pour Michel , roborative . Il est parfois des combats joyeux .
    Il fut aussi l’occasion de » disputer  » de manière plus ponctuelle avec la diversité des sensibilités présentes dans l’église .

    Même si je crois que cette forme de l’église n’est plus à même de parler et de témoigner de l’Evangile à nos contemporains , j’ai apprécié l’effort permanent de René pour plaider avec constance et obstination , en avançant des arguments probants mais dont certains relevaient aussi d’a priori de principe favorables , la cause d’une église qu’il pensait toujours à même d’être audible et crédible pour nos contemporains .

    A l’heure ou la rencontre avec l’autre se traduit trop souvent par le choc des opinions qui ne cherchent plus à se comprendre et se heurtent de manière parfois violente , la fermeture d’un lieu ou un dialogue sans concession mais respectueux de l’autre et cherchant à le comprendre pouvait s’établir , n’est jamais une bonne nouvelle .

    Au delà et aussi à cause de nos désaccords je tiens à remercier René du travail toujours approfondi accompli pour developper et légitimer une culture du débat au sein d’un catholicisme qui trop souvent l’ignore .
    A nous qui guettons l’aube , les quelques veilleurs capables de nous dire ou en est la nuit , quittent un à un leur poste faute de relève .

    Un grand merci à René qui fut sur ce blog un avocat motivé et convaincu de la cause de l’institution écclésiale comme vecteur du message évangélique .

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    • Ah merci Guy pour ce petit clin d’œil ! Et merci à René pour ce lieu d’échanges !
      Nous avons en effet souvent croisé le fer grâce au blog de René, nous n’étions pas souvent d’accord, mais, même si c’était sans concession, c’était toujours enrichissant pour moi tant il est vrai qu’il est plus intéressant de dialoguer avec ceux qui pensent autrement (du moment que c’est avec courtoisie) que de cultiver un confortable entre-soi.

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  • Encore merci des riches réflexions et des prises de position fermes et éclairantes
    Aucun regret à avoir… tu as laissé des traces fertiles
    Amitiés scoutes

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  • Un grand merci à vous René Poujol, pour ce blog et votre contribution à la réflexion, au dialogue, à l’échange… Laissez toujours ce blog lisible : il donner à lire et à relire tant d’articles et de commentaire, qui seront un jour de belles pierres pour bâtir le bel édifice que sera l’Église de demain… Différente ce celle d’aujourd’hui, car le Monde change, et l’Église aussi.
    Merci à vous, ainsi qu’à chacun de ceux qui ont lu, réfléchi et commenté vos si nombreux billets…

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  • Merci René pour ton blog que j’ai découvert avec bonheur il y a déjà quelques années et que je lisais toujours avec attention et reconnaissance, même et surtout quand je n’étais pas d’accord, tant tes analyses étaient pertinentes et empreintes de bienveillance.
    J’avoue que je préférais le mode du blog à celui de Facebook, mais tant pis je me ferai une raison si je veux encore te lire…
    A bientôt, j’espère à Pâques à Sylvanès !

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  • De Gustavo Gutiérrez, en 2017: « Le message chrétien est comme une viande congelée. La viande est bien là, mais elle ne peut pas être mangée. Il faut d’abord la décongeler, c’est-à-dire la situer dans la réalité actuelle. (…) Le Concile Vatican II a ouvert les portes pour initier la décongélation. » On sait la suite!
    Depuis 70 ans, l’Institution n’a pas su/pas pu se « situer dans la réalité actuelle », prisonnière qu’elle est de certitudes construites autant sur des approximations et une bonne volonté patiente que sur ce sens aigu de son infaillible grandeur qui est « sa faille » (le dernier dogme). L’écart entre cette rigidité dogmatique et moral, et l’accélération des savoirs et de leur diffusion ne pouvait que creuser un abime aux yeux d’une part en croissance rapide d’humains, et cela concerne toutes les religions.
    Merci pour tout, y compris nos désaccords.

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    • Certes,Jean-Pierre, il faut la décongeler pour la manger, mais la viande congelée se conserve mieux que celle laissée à l’abandon !

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  • Merci pour vos billets éclairants. Ne baissons pas les bras malgré toutes les difficultés.
    Gardons le cap sur l’évangile et le message du Christ.
    Encore merci et joyeux Noël.

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  • Merci pour tout ce travail, pour ton ouverture.
    Mais où trouver maintenant des espaces catholiques non tradis ?
    Je me sens un peu orphelin, mais je comprends…
    Bonne route

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  • Grand merci René pour ce blog, cette parole libre et ouverte au dialogue.
    Je comprends votre lassitude, pour avoir, moi même lors des rares fois ou j’ai risqué un commentaire et ai reçu quelques réactions étroites et violentes. Vous en avez reçu tellement!
    Mais gardons aussi le souvenirs de beaux échanges, riches et respectueux.
    Comme d’autres viennent de le dire: NON ce n’est pas votre échec personnel; mais bien un échec collectif du monde et de l’Eglise de ne pas ( ne plus ?) savoir débattre sereinement et en respectant les personnes. Pour l’Eglise c’est d’autant plus dommageable à un moment ou les conclusions du synode sur la synodalité nous appellent justement à mettre en œuvre des processus de débat et de co-décision. Y arriverons nous ?
    Quoi qu’il en soit encore merci René et ne perdez pas, par découragement votre liberté de parole.

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  • Il n’y a que 3 ans que vous lis cher Monsieur.
    J’e prends plaisir à enrichir, développer ma réflexion et ma pensée grâce à vos contributions multiples.
    Je mesure comme vous les difficultés aujourd’hui à exprimer une parole libre.
    Dans l’expression d’un certain nombre de chrétiens à la suite de vos publications, j’ai du mal à voir une parole missionnaire, une vraie contribution au débat Je ressens une grande frilosité.Or, sans esprit missionnaire, il n’y a pas d’église. Je regrette les propos virulents , violents parfois de Frères ou Sœurs à la recherche d’une église identitaire, reposant sur des soi-disant dogmes.
    Le silence d’un certain nombre de responsables de l’église, notamment d’évêques conforte, ou accentue ce repli sur soi.
    Ne savons nous plus regarder l’humilité de Dieu ?
    Que la Lumière de Noël continue à éclairer notre Route, votre Route .
    Vous avez tant donné , recevez encore plus désormais devant les pages vides désormais hélas de votre Blog…

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  • Merci René pour ce blog dont j’attendais avec impatience les réflexions toujours pour moi intéressantes et pertinentes sur les sujets importants du moment.
    Il est bien regrettable que l’invective devenue aujourd’hui chose commune fasse taire la liberté de s’exprimer, mais nous avons eu la chance d’entendre une voix – ou de lire une plume – pendant 15 ans.
    Encore merci.

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  • Mon cher René. Le premier mot qui me vient à l’esprit est « merci ». Et le second « regret ».
    Merci, en effet, pour tous ces plaisirs de lecture, à la fois sur la forme et sur le fond. Combien de fois, ai-je salué ton style limpide au service de billets joliment troussés. Surtout, combien de fois me suis-je senti au diapason avec tes analyses. Aujourd’hui tu jettes l’éponge, et je le regrette, comme on regrette d’avoir achevé la lecture d’un livre qui nous avait captivé.
    Au fond, je ne suis pas surpris. J’admirais ta patience… J’ai moi-même tenu un blog durant dix ans, https://religions.blogs.ouest-france.fr/ qui s’est arrêté en 2019, pour des raisons similaires. Ce n’est malheureusement pas un hasard si, sur les quatre blogs ayant fait l’objet d’une thèse de doctorat par Renaud Laby, disparaissent les deux plus ouverts.
    L’heure n’est plus manifestement à l’ouverture, mais au repli frileux sur soi. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment le message évangélique, à portée universelle, se retrouve ainsi confisqué par une institution qui l’anesthésie.
    Je ne doute pas que tu sauras encore nous faire partager tes intuitions, tes analyses et tes espoirs par d’autres canaux.
    Amicalement.

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  • Merci, Monsieur, pour la liberté de ton dont vous nous avez fait profiter depuis si longtemps.
    Mais vous allez beaucoup nous manquer, tellement la langue de bois limite tout débat dans ‘Eglise de France…
    J’espère que vous reprendrez la plume un de ces jours quand même !
    Merci beaucoup, en tout cas, pour vos écrits qui nous on t permis de garder l’espoir…

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  • Toutes ces réflexions régulières sur l’actualité m’ont ont beaucoup alimenté ma réflexion
    et, bien souvent, je les ai diffusées à mon réseau d’amis qui ont eux-mêmes beaucoup apprécié ces divers écrits.
    Encore merci de tout cœur notamment pour le livre Evangile en liberté’

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  • Deux mots me viennent spontanément : Dommage… et : Merci…
    Cet espace de liberté, d’intelligence, d’analyse qui prend son temps, de dialogue… comme c’était précieux ! Il y en a si peu dans l’Église aujourd’hui…
    Bonne suite à vous René !

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  • Je voudrais vous remercier pour ce blog qui m’a beaucoup intéressée. J’y allais très régulièrement séduite par votre parole en liberté.. J »ai lu beaucoup de commentaires suite à l’arrêt de ce blog. Je m’y retrouve souvent. Cela va me manquer. Encore merci. C’est quand les choses s’en vont qu’on se rend compte de l’importance qu’elles avaient. Mais je dis des banalités.

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  • L’Ecclésiaste nous dit qu’il y a un temps pour tout : « un temps pour se taire et un temps pour parler ». Je comprends la difficile tâche de prêcher à ceux « qui ont des oreilles et n’entendent pas ».
    Cela m’a remis en mémoire cet extrait de la déclaration de repentance de 1997 à propos de la Shoah, prononcée alors par certains de nos évêques :  » Nous reconnaissons [aussi] que l’Église en France a alors failli à sa mission d’éducatrice des consciences et qu’ainsi elle porte, avec le peuple chrétien, la responsabilité de n’avoir pas porté secours dès les premiers instants, quand la protestation et la protection étaient possibles et nécessaires, ……… .
    Cet acte de mémoire nous appelle à une vigilance accrue en faveur de l’homme dans le présent et pour l’avenir. »
    Apprendre de nos erreurs. Je me demande si cette parole « pour l’avenir », prononcée par des pairs, a bien été reçue par nos évêques avec la gravité qu’elle contenait pour aujourd’hui. Merci René pour ce blog.

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  • Merci ! Un temps de repos / de silence / de désert / peut parfois nous aider à reprendre la route + affermis, avec une énergie et un souffle renouvelés. Je l’ai vécu et le vit encore après une colère immense contre l’institution catholique. L’Esprit fait son œuvre en nous. Il ne nous lâche pas si facilement ! Confiance, je suis certaine qu’il vous appelle autrement / ailleurs, … Merci pour votre parole qui nous a questionnés, rejoints, rassemblés, consolés, bousculés, apaisés, pendant toutes ces années ! Très belle fécondité !

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  • Merci René pour vos articles qui nous ont aidés ces derniers années à continuer à croire dans la capacité de l’Église et de notre communauté à se laisser transformer par l’Esprit. Personnellement j’y crois encore, je vous invite à ne pas laisser l’amertume avoir le dernier mot de votre aventure, et à accepter de laisser l’Esprit en décider!
    Fraternellement

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  • Peut-être faut-il aussi tenir compte d’une part du miroir déformant des algorithmes de FB qui « choisissent » tes lecteurs d’autre part du redoutable anonymat physique de la toile qui autorise des propos que l’on ne tiendrait pas en face à face.
    Merci en tous cas pour tes textes, toujours stimulants, le plus souvent équilibrés et pertinents. Tu nous manqueras.

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  • Très cher monsieur Poujol,
    La non-publication d’article depuis plusieurs mois laissait supposer votre décision.
    Un très grand merci pour votre engagement public, si tenace et si courageux, pendant de longues années.
    Mais il n’ y a pas d’échec pour vous plutôt une liberté, la vôtre, et qui va jusqu’à s’affirmer en traversant ce que vous appelez  » échec ». C’est en cela qu’elle est forte et belle, et digne de la joie de la foi.
    Vous avez aussi beaucoup semé, sans savoir en quelles situations ni en quels coeurs, des réconforts qui perdurent grâce à vos propres mots ou grâce à certains échanges.
    Le regret de votre blog devient donc ici une couleur particulière de l’amitié pour vous.
    Bonnes fêtes très cher René, vraiment ! et à tous aussi, à Michel de Guibert plus particulièrement.

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    • Merci Anne pour votre sympathique message et votre clin d’œil grâce au blog de René qui nous a réunis.
      Bonne fête de Noël à vous aussi !

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  • Un échec personnel ? Que nenni !!
    Je lis votre blog depuis plusieurs années, je ne crois pas avoir déjà commenté, mais vos articles m’ont toujours nourri dans mes réflexions. J’étais parfois d’accord avec vous, parfois pas, parfois interrogatif, et je sais que votre blog a constitué un barreau de l’échelle qui m’a permis d’avancer, pas après pas.
    Merci René pour ce travail fertile, que Dieu vous garde chaque jour dans la confiance auprès de Lui, à l’image de saint Jean contre son coeur, qui est aussi celui qui a été fidèle jusqu’au pied de la croix.

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  • Je n’ai jamais fait un commentaire jusqu’à présent mais au moment où vous arrêtez ce blog , je tiens à vous remercier pour tous vos billets lus chaque fois avec grand intérêt!

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  • Je n’ai jamais jusqu’à présent publié de commentaire sur ce blog mais au moment où vous le clôturez, je tiens à vous remercier de tous vos billets toujours lus avec grand intérêt!

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  • Je comprends.
    Le Mal semble triompher partout.
    Espérons que le Bien reviendra.
    Ce doit être cycliques comme tout sur cette Terre.
    Amitiés fraternelles

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  • A René,
    « Ce qui est proprement humain, ce n’est pas d’enchaîner les signaux adéquats, façon insecte, mais au contraire de balbutier, de se tromper, de pardonner. Je crois au contraire que l’homme est homme par un rapport inefficace, maladroit et gratuit au monde. La contemplation ou l’écoute sont des rapports pauvres au monde : c’est se tenir là, sans rien s’approprier. Il y a une sorte de contresens anthropologique radical de n’avoir pas vu que nous étions originellement pauvres, et par là riches de la relation. L’humain est dans la chair de la relation. » a écrit Martin Steffens. Oui « l’humain est dans la chair de la relation » et n’est-ce ce qui vous habite à tout jamais, René ? Ne soyez pas trop attristé, à l’écoute de ces paroles de François Cheng que je vous confie avec le désir bien sûr de vous lire sur d’autres pages encore !
    Le sort de la bougie est de brûler.
    Quand monte l’ultime volute de fumée,
    Elle lance une invite en guise d’adieu :
    « Entre deux feux sois celui qui éclaire ! »

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  • Bonjour René,
    Je regrette votre départ même si je comprends les raisons que vous avancez. La disparition de votre blog va laisser un grand vide car vos articles étaient d’une grand honnête intellectuelle ce qui est essentiel pour moi. J’ai remarqué aussi que bon nombre d’entre eux étaient repris dans Golias hebdo avec votre accord, ce qui est loin d’être un déshonneur. Bien sûr les réactions des uns et des autres pouvaient parfois tourner à la foire d’empoigne. Mais là où il y a débat, là est la vie il me semble. Merci pour tout et au plaisir de vous lire sur d’autres supports.

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  • Bonjour,
    votre retrait de ce blog me touche car j’y trouvais une aide à comprendre de manière intelligente et ouverte notre Eglise. Sans vous en faire le reproche cela m’inquiète aussi si ce radicalisme dont vous parlez est le vainqueur.
    Merci dans tous les cas de vos brillants éclairages.

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