Divorcés remariés : la pierre d’achoppement

Divorcés remariés : la pierre d’achoppement

Voici le texte de ma chronique du 18 février sur Radio Notre Dame. Dans les meilleurs délais un article de ce blogue en développera le thème.

 

 

Divorcés remariés:La Vie

René Poujol, ce qui retient votre attention, cette semaine, est la rencontre ou plus exactement les rencontres que le pape François aura, à Rome, avec les cardinaux. 

 

Oui, deux temps bien distincts ont été prévus. Depuis hier il rencontre les membres du G8, comme il est désormais convenu d’appeler ce groupe de huit cardinaux, chargés de le conseiller et de l’assister dans ses projets de réforme. Deux questions sont plus particulièrement à l’ordre du jour : la réforme de l’Institut pour les Œuvres de Religion (autrement dit la banque du Vatican) avec la possible création d’un ministère des finances ; et celle de la Curie qui est en quelque sorte l’administration centrale de l’Eglise catholique, où les changements pourraient être profonds.

 

Mais c’est le second rendez-vous de la semaine qui risque de susciter le plus de commentaires. Jeudi et vendredi le pape François a convoqué l’ensemble des cardinaux (soit près de 200 personnes), avant le Consistoire du lendemain au cours duquel 19 «nouveaux» feront leur entrée dans le Sacré Collège.

 

Il souhaite leur présenter une première synthèse des réponses reçues en préparation du Synode sur la famille d’octobre prochain. Et notamment celles qui touchent à l’accès aux sacrements des divorcés remariés.

 

On le savit, mais les consultations organisées ici et là l’ont confirmé : cette question est devenue, dans l’Eglise, une véritable pierre d’achoppement. Un sondage réalisé en 2009 pour l’hebdomadaire Pèlerin montrait déjà que 40% des Français, et presque autant de catholiques (38%), étaient directement concernés, pour eux-mêmes ou l’un de leurs proches, par la question du divorce. Et qu’il leur était désormais difficile de se résigner à voir leurs enfants, neveux ou nièces «interdits de communion» à vie, après un échec conjugal, alors même que l’Eglise ne cesse de parler de pardon.

 

Mais que peut faire le pape ?

 

C’est bien là la question car l’Eglise ne peut revenir sur l’indissolubilité du mariage. Alors on peut :

1 – soit recourir à des annulations lorsqu’il apparaît que les époux se sont engagés sans conscience réelle de la portée sacramentelle de leur geste. C’est une solution mais qui se heurte à bien des obstacles.

2 – soit s’inspirer de la pratique de l’Eglise Orthodoxe qui, sous certaines conditions, réadmet aux sacrements. Mais les canonistes sont divisés.

 

Or, c’est aujourd’hui la signification même du mariage chrétien indissoluble, dans sa composante juridique, qui n’est pas comprise. Nombre de croyants sincères se demandent comment la simple fidélité à un lien juridique dont tout amour a disparu peut encore être perçue par nos contemporains comme signe (sacrement) de l’Amour de Dieu pour les hommes ?

 

C’est bien parce qu’il sait la profondeur réelle de l’interrogation et le poids de l’attente qu’il a suscitée par son initiative, que le pape François souhaite recueillir l’opinion des cardinaux sur une question qui, de toute manière, ne sera pas tranchée avant l’automne 2015.

 

32 comments

  • Oui la réponse pour un couple normal, catholique pratiquant , engagé en Eglise me paraît assez simple!!
    Il suffit de sortir de cette théologie du mariage qui n’est pas évangélique , qui est même inhumaine .
    Pourquoi?
    Comment a t-on pu imaginer un tel sacrement comme l’image même de l’Alliance de Dieu et des hommes , de l’Amour de Dieu est des hommes ?
    c’est fou …..il faut des personnes non concernées, des célibataires !
    Dieu entre dans tout sacrement mais comme présence aidante. L’ordre, la réconciliation…
    Mais n’est pas l’un des acteurs d’un espèce de contrat absurde.
    Le mariage humain est humain… On peut vouloir l’aide de Dieu chaque jour, on peut s’engager pour la vie mais en aucun cas l’époux est le Christ et la femme l’humanité !
    Le Christ a t-il reproché à Pierre son triple renoncement?
    Je crois qu’il faut sortir de cette théologie non incarnée.

  • mamie 75années de sa vie, fut interdite de communion
    pourquoi!
    parce que elle avait epousé papi,bon comme le pain,et divorcé
    mamie fin de vie
    rencontre avec un pretre ouvrier de COEUR
    mamie dans le dernier soufle de vie,elle dit les prieres,alors que les mois precedent avec la maladie d’alhzeimer,elle ne se souvenait de plus rien!
    mamie a eu l’eucharistie,2cm de communion, son corps s’est apaisé
    son visage a retrouvé,le calme,vers 11h du matin,elle est partie vers la maison du pere,et depuis j’ai tout cela en memoire,c’etait hier
    le 3fevrier 2001,auparavant elle me dit « prie, et depuis je prie simplement

  • L’Eglise catholique est incapable de la moindre évolution, Vatican II ayant été un écran de fumée, engluée dans ses dogmes irréformables et irrationnels, l’Eglise catholique finira par les lois implacables de l’évolution par disparaître, comme toute institution ou espèce incapable d’évolution, car le grand principe de la vie s’est d’être capable d’évoluer, ce qui n’évolue pas, ce qui est statique, disparaît, vous perdez votre temps a essayé de faire évoluer un institution sclérosée, le monde avance sans elle, il lui survivra.

    • @Angra. Voilà un jugement bien rapide et bien radical. Vatican II a été salué, voici 50 ans, par nombre de responsables politiques à travers le monde comme le type même d’évolution inimaginable dans bien d’autres institutions. Et j’attends que la République Française ait un jour le courage des demandes de pardon effectuées par le pape Jean-äul II, concernant tel ou tel moment de l’histoire de l’Agisse. A quand une demande de pardon pour la Terreur et les massacres de Vendée ? Que l’Eglise soit attachée à ses dogmes, c’est tout de même la moindre des choses. La seule question est de savoir ce qui précisément est de l’ordre du dogme (Jésus fils de Dieu) ou ce qui est susceptible d’évolutions sans poser de problème majeur. Alors vous avez le droit de ne voir dans l’Eglise qu’une vieille institution à bout de souffle. Je suis plus inquiet pour l’avenir d’une société qui détruit allègrement la planète et où chacun se prend pour le nombril du monde au point de faire prévaloir ses désirs individuels sur le sens du bien commun. Dans Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar écrit : « Tous les peuple ont péri jusqu’ici par manque de générosité. » Nous y sommes !

  • on ne va pas faire un concours

    mais je pense que le monde va vers plus d’humanité
    malgré les horreurs qui persistent

    il est aujourd’hui impensable que des crimes contre l’humanité
    ( génocides, esclavage, mise en cause de l’âme , de l’esprit des femmes et des enfants, pédophilie, viols, excisions) restent cachés.
    il y aura de moins en moins de prescription de dernière minute pour un Maciel !

    Notre Eglise est partie de l’ECCE HOMO , du partage du Pain et de la Parole pour s’identifier à un monde qui n’existe plus ……..

    Qui s’éloigne de l’Evangile , qui l’intègre ?

    rien n’est simple , mais l’Eglise a perdu depuis longtemps le parfum de l’Evangile .

    mon seul souhait c’est qu’elle le retrouve

    • « L’Eglise a perdu depuis longtemps le parfum de l’Evangile » … rien que çà? Et à quand situez-vous la perte de ce parfum chère Madame?
      Quant à Maciel dois-je vous rappeler que ce « cher homme » a failli être suspendu sous le règne de Pie XII (et oui!) et que tout a été suspendu par la mort de ce dernier en 1958 ?

      • @Dominique. Je ne comprends pas votre incidente sur Maciel. Qu’il ait « failli » être suspendu en 1958… n’empêche qu’il a encore sévi pendant quelques décennies. Le livre récent de Nicolas Diat (L’Homme qui ne voulait pas être pape) est particulièrement sévère pour Jean-Paul II qui, de toute évidence, a refusé de voir et interdit de poursuivre l’enquête. Ce qui jette tout de même une ombre sur sa prochaine canonisation… On en connaît les raisons : les Légionnaires du Christ avaient des jeunes, des vocations et de l’argent, ce qui, par les temps qui courent… Rendons cet hommage à Benoît XVI d’avoir été, pour le coup, d’une extrême fermeté. Mais le soupçon demeure et je crains qu’il ne soit pas suffisant de dire, à titre d’absolution, come on l’entend au Vatican : « Le fondateur était pervers mais l’œuvre est bonne »… encore faudra-t-il en apporter la preuve dans la durée.

        • René, je ne prends pas la défense de Maciel, absolument pas. Je dis qu’il est injuste de laisser entendre que Jean-Paul II est totalement responsable dans cette affaire alors que ses trois prédécesseurs sauf erreur de ma part bien sûr, n’ont pas repris les enquêtes menées sous Pie XII. Une ombre sur Jean Paul II ? que je sache, un saint n’est pas un homme irréprochable.

          • Je ne dis pas non plus qu’un saint soit un homme irréprochable. Je dis simplement que l’Eglise s’est prise à son propre piège en accélérant un processus de béatification puis de canonisation que dans sa « sagesse » elle sait pourtant prudent de bien maîtriser. Vous n’empêcherez pas que pour nombre de catholiques une ombre vienne planer le jour de cette canonisation alors que si l’Eglise avait respecté ses propres règles en la matière, on aurait eu le temps d’écluser le passif avant de le porter sur les autels.

  • Le terme parfum d’Evangile n’est pas de moi!

    Mais on peut dire que quand pouvoir et structure ont remplacé les communautés de témoins ce parfum s’était très fortement atténué !

    Service et pouvoir ne sont possibles ensemble que par des êtres d’exception. C’est possible mais alors c’est le service qui est premier et il faudrait mieux remplacer alors le terme de pouvoir

    Car alors ce n’est pas un pouvoir qui asservit mais une reconnaissance d’une excellence

    Il n’est pas besoin de parler de pouvoir pour une mère Térésa , un Abbé Pierre , des moines de Tibhirine. Ils avaient ce parfum d’Evangile

    Pour ce qui est de Maciel votre argument va plutôt dans mon sens.
    Comment est-il possible d’admettre que pendant tant d’années qui couvrent le temps de Jean Paul II tout fut tu
    ou plutôt caché : en raison de l’influence, de l’argent ce pervers n’a pas agir que grâce à la complicité tacite de sa structure et d’un Pape qui a préféré les avantages apparents ou la peur du communisme.
    Comment admettre le terme de légionnaires même sur un plan évangélique ?
    Comment admettre une telle dérive sectaire et parfois perverse ?
    Cela enlève toute autorité morale à l’Eglise de fait …et la discrédite !

    La hiérarchie n’a pas conscience de cela , je crains, du mal que toutes ces affaires, ces crimes auront fait à l’Eglise qui continue à se dire experte en humanité.

    Comment penser que ceux qui restent sont blancs comme neige ?
    Pour Jean Paul II cela fut pour moi une déception terrible car cette année sera déclaré Saint peut-être un grand Pape mais pas un Saint

    • Je réagis au sujet de la méconnaissance du terrain de la part de beaucoup d’ecclésiastiques. Heureusement que le Pape François encourage l’Eglise a être en mode « sortie » (cf. Joie de l’Evangile). Nos pasteurs doivent apprendre à écouter. Sinon il n’y a pas de communication. La communication ne marche pas en sens unique.

      Mais on ne peut pas attendre du Pape qu’il soit un surhomme. On a tous nos qualités et nos défauts, mais ce qui compte, c’est que quand l’un défaille, l’autre prenne le relais. Je ne pense pas qu’il faille se décourager pour le décalage entre l’Eglise (je veux dire le clergé) et le peuple. Le prêtre oscille tout le temps entre le pharisien et Nicodème. Prenons-le comme s’il était Nicodème.

  • Madame Onfray si je vous lis bien j’en arrive presqu’à la conclusion que pour vous dés le moment où les Apôtres se sont arrogés le droit de refuser le service des tables pour celui de la Parole ils ont dès lors trahi le message de l’Evangile.
    Par ailleurs le pontificat de Jean Paul II a été long mais tout de même il n’est arrivé qu’en 1978 si je ne me trompe ,or qui étaient donc avant lui,et pourquoi donc n’ont-ils pas repris le dossier qui était encore tout chaud.Pourquoi s’acharner sur Jean-Paul II et passer sous silence le silence justement de ses prédécessurs.Il est vrai que cette période n’a duré que…20 ans.
    Selon certains se déclarant catho il est convenu de dire:
    -que Pie XII était un lâche
    -que Jean XXIII était bien évidemment un saint,irréprochable
    -que Paul VI est bien évidemment condamnable puisqu’il a produit « Humanae Vitae
    -qu’il n’y a rien à dire sur Jean Paul premier du fait de la brièveté de son pontificat (33 jours)
    -que Jean Paul II outre le fait qu’il a serré la main de Pinochet (de Csstro aussi mais qui irait le lui reprocher on se le demande)a sciemment caché les monstruosités de Maciel et tous les scandales de pédophilie
    -que la seule bonne décision prise par Benoît XVI a été sa démission

    Voilà comment on écrit l’histoire chez les « Cathos de Progrès »

  • A Dominique
    qu’il est facile de réduire l’autre ! et ses paroles
    de lui donner une étiquette qui me fait sourire!!

    il y a un fait c’est qu’hélas l’humanité grandit quoique vous en pensiez malgré encore toutes les horreurs …..

    et je pense vraiment que Jean Paul II vivait dans un monde où certaines accusations répétées auraient du être prises en compte et cela aurait interrompu 20 ans de la vie d’une secte .

    le but n’est pas de faire nombre mais d’être témoins du Christ

    Benoît XVI en a eu certainement conscience et puis il y a eu tant de scandales dévoilés qu’il ne pouvait taire, ni reculer et que gérer cela était au dessus de ses forces .
    Il ne faut pas oublier qu’il a obéi lui aussi car il savait tout depuis longtemps au poste qu’il occupait !!

    Alors comment admettre de crier à la sainteté si vite quand un Abbé Pierre est encore à l’écart
    heureusement que les saints sont légions et tout à fait ignorés

    Vous pouvez noter que je n’ai pas dit saintes ! je souris !

    • le Cardinal Ratzinger n’aurait donc fait qu’obéir sans rien dire,sans jamais discuter de quoi que ce soit avec Jean-Paul II alors qu’un lien d’amitié très fort les liait comme chacun sait?
      Un peu étrange tout de même.
      Quant au progrès de l’humanité certes sur certains plans elle progresse puisque notamment la faim recule dans le monde,mais on peur se demander si ce fait est le résultat d’une réelle volonté humaine ou si c’est tout simplement les résultats du capitalisme lequel de façon totalement involontaire est peut-être simultanément en train de détruire les conditions d’existence même de la terre.

  • En complément à mon précédent message je découvre qu’en 2004 ,et donc sous le pontificat de Jean Paul II une enquête sur ce triste personnage a été reprise par le Cardinal Ratzinger.Or la reconnaissane offcielle des Légionnaires du Christ par le Vatican a été signée en 1965 soit moins de 8 ans après sa suspension décidée mais non appliquée par suite du décès de Pie XII et donc pendant la période de vacance du siège.
    Il me semble que tout porter au débit de Jean-Paul II me parait très inéquitable

    • @Dominique. Vouloir dédouaner JPII de toute responsabilité, au motif que l’affaire aurait pris source sous Pie XII, me semble tout aussi contestable dès lors qu’il a régné plus de vingt-cinq ans. Voici un extrait du livre de Nicolas Diat : « L’homme qui ne voulait pas être pape » (p. 246-247) :

      « A la fin de l’année 1998, Joseph Ratzinger prend connaissance avec effarement des témoignages de maltraitance sexuelle dont furent victimes de la part du père Maciel, d’anciens légionnaires du Christ. Pour de nombres cardinaux de la Curie, et pour le pape Jean-Paul II, il est incontestable que le fondateur de la Légion est un parfait modèle d’action évangélisatrice. Huit accusateurs du père Maciel déposent une plainte, en s’appuyant sur un avocat canoniste très réputé et en obtenant, fait très rare, le soutien du nonce apostolique au Mexique.

      (…) Joseph Ratzinger s’ouvre de ces problèmes à Jean-Paul II. Le fidèle préfet considère qu’il n’est pas possible de laisser sans suite des plaintes aussi graves, et il demande au pape de mener une première enquête discrète (…). Jean-Paul II (…) hésite et se réserve un temps de réflexion (puis) place les accusations contre Maciel sur le compte d’une volonté de nuire à l’action des Légionnaires et à l’Eglise entière. En 1999 Jean-Paul II demande donc personnellement à Joseph Ratzinger de geler l’instruction contre le père Maciel. Cette décision qui attriste beaucoup le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi est une victoire personnelle du cardinal Sodano.

      Le secrétaire d’Etat a gagné et il recevra en conséquence, comme tout au long de ces années de protection, de belles récompenses pécuniaires de la part de la Légion. A Rome il est de notoriété publique que Joseph Ratzinger a toujours refusé les confortables enveloppes offertes par la Légion à l’issue de conférences données dans des centres légionnaires.

      En l’an 2000, de nouvelles informations plus substantielles encore parviennent dans les bureaux de la Congrégation pour la doctrine de la foi. En 1998 Joseph Ratzinger avait des doutes, désormais ce sont des certitudes. (…) Pendant quatre ans, dans le plus grand secret, le cardinal Ratzinger collecte avec précision des documents et des témoignages. Angelo Sodano continue de s’opposer systématiquement à toute remise en question de la moralité du père Maciel, aidé par le propre secrétaire privé de Jean-Paul II, Mgr Stanislaw Dziwisz. »

      Désolé mais ce manque de discernement est tout simplement coupable, quelle que puise être la responsabilité propre de ses prédécesseurs. On s’est émerveillé de la magnifique leçon d’humilité d’un pape broyé par la maladie et assumant sa mission jusqu’au bout ! Lorsqu’on voit à quels aveuglements cela a pu conduire on en vient à réinterroger des critères de sainteté qui paraissaient devoir être mis « hors débat ».

  • René,je n’ai pas dit vouloir dédouaner entièrement Jean-Paul II de toute responsabilité mais je refuse de lui attribuer entièrement la totalité de la responsabilité, ce qui n’est pas pareil. Par ailleurs ,excusez-moi , mais j’ai horreur des expressions comme « il est de notoriété publique que ». Ou une chose est démontrée où elle ne l’est pas. Souvenez-vous de l’affaire de Bruay en Artois par exemple où il était de notoriété publique que…ou de Chaban lequel avait fait assassiner sa première épouse… Ah! non! « il est de notoriété publique que » quelle horreur!

  • excusez-moi, René d’insister autant mais enfin quelles sont les preuves formelles dont est capable de faire état Monsieur Diat à l’appui de sa thèse laquelle relève du réquisitoire implacable. Pour moi une accusation fondée sur des rumeurs ou des « témoignages » héroïquement anonymes sont sans valeur

    • @ Dominique. Il se trouve qu’il y a convergence entre les récits faits par divers vaticanistes et qu’à ma connaissance, à part la mise en accusation d’une éminence (dans un autre dossier du livre que celui sur les légionnaires du Christ) rien n’a été contesté par le porte parole du Vatican qui a pourtant pour habitude de mettre les points sur les « i ». Et pourquoi, s’il ne s’agissait que de rumeurs, aurait-il fallu attendre la prise de fonctions de Benoît XVI après le décès de JP II pour que le père Maciel soit enfin prié de se retirer dans un couvent (ce qui, pour le coup, est de l’ordre du fait vérifiable et non de la rumeur).

  • René,il me semble que de deux choses l’une ou les Vaticanistes ont des preuves et alors qu’ils nous les donnent,ou ils se basent sur des déclarations non signées sans doute concordantes certes, mais qui pour moi ne constituent pas une preuve mais génèrent un soupçon certes fondé,mais en aucun cas une preuve.
    Selon Wikipedia le cardinal Ratzinger a repris l’enquête sur MaciEl en 2004 et c’est à la suite de cette nouvelle enquête qu’il a été prié de se retirer.
    Pour ma part je ne comprends pas cet acharnement contre Jean Paul II alors que ces prédécesseurs qui étaient beaucoup plus près des faits n’ont strictement rien fait et que Paul VI a lui même reconnu officiellement les Légionnaires alors qu’il ne s’était passé que 8 ans depuis la sanction prise par Pie XII.

    Il me semble qu’un peu plus d »équité dans le jugement ne serait pas superflue

    • @Dominique. Sans vouloir vous contrarier je ne vois pas en quoi Wikipédia où chacun peut intervenir sans grand contrôle, serait plus fiable que le récit de journalistes accrédités auprès du Vatican (je pense à Jean-Louis de la Vaissière et à mon ami Frédéric Mounier). Les preuves sont énoncées dans leurs ouvrages respectifs. Lisez-les ! Quand à Jean-Paul II je vous retournerai le questionnement : je ne comprends pas pourquoi vous cherchez à ce point à dédouaner JPII de ses responsabilités. Certes l’affaire est ancienne mais c’est sous Jean-Paul II que les Légionnaires du Christ ont « investi » le Vatican et nombre de rouages de l’Eglise parce qu’il leur a déployé le tapis rouge, bien plus que ses prédécesseurs. De cela j’ai été le témoin direct lors de mes visites à Rome lorsque j’étais directeur de la rédaction de Pèlerin. Et les confidences que j’ai recueillies alors et qui, parfois, ont nourri tel ou tel de mes billets sur ce blogue (me valant quelques volées de bois verts de la part des inconditionnels du pape, quel qu’il soit) convergeaient totalement avec les écrits de mes confrères. Maintenant, si vous ne voulez pas l’entendre, c’est votre droit !

      • René, pourquoi m’accuser avec constance de vouloir dédouaner Jean-Paul II de toute responsabilité?Pourquoi?
        Oui, lean-Paul II a commis des fautes,c’est incontestable,mais pourquoi surtout ne jamais dire que ses prédécesseur en ont fait autant et pourquoi vouloir lui mettre tout sur le dos et ne parler que de çà et surtout pas du reste tellement considérable.
        A lire votre dernier commentaire on se demande si vous ne parlez pas de César Borgia!

  • Discussion certes intéressante… et instructive… mais qui s’éloigne nettement du sujet des divorcés remariés ! Pour ma part, je guette l’article plus complet sur ce sujet, annoncé en introduction et qui développera votre chronique déjà postée. Sur ce sujet délicat et douloureux, on a bien besoin d’éclairages posés et argumentés, d’une réflexion qui tienne compte à la fois de la théologie et de la vie réelle des gens aujourd’hui, et vous nous avez habitué à cela Mr Poujol, merci donc, et à bientôt de vous lire… avec intérêt !

    • @Chère amie, merci de votre rappel à mes promesses. J’ai été un peu surchargé ces jours derniers mais promis, je m’y mets très vite !

  • Pour aller dans le sens du commentaire d’Isabelle, et pour poursuivre la réflexion, le site de La Vie propose une courte synthèse de la réflexion théologique sur ce sujet du cardinal Kasper , président émerite du conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et membre de la congrégation pour la doctrine de la foi. C’est une parole de poids qui pose plus de questions qu’elle n’apporte véritablement de réponses mais qui me semble enrichir le débat ( sous-entendu : enrichir le débat un peu plus qu’une joute épistolaire entre deux points de vue… que je respecte pour autant ! )

    Voici le lien :

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/sur-les-divorces-remaries-la-theologie-sereine-du-cardinal-kasper-03-03-2014-50491_16.php

  • Dieu a dit!! ce n’est pas fini d’écrire
    mes saints,twitte, ils ont des blogs,et saint pierre est sur google!!!!!
    il y a des associations et mouvement
    alors
    Agissez!!
    le monde a faim
    comité catholique contre la faim
    la famine n’est plus acceptable!!!

  • Ce n’etait qu’un trait d’humour
    je ne suis pas sectaire et je ne juge personne
    de par mon metier
    je ne vois que l’humain rien que l’humain
    cordialement

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